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La flore intestinale

On parle souvent du microbiote au singulier alors qu’il en existe plusieurs qui se différencient par l’environnement dont ils proviennent (cutané, nasal, pulmonaire, vaginal, buccal…)


Il correspond à un ensemble de microorganismes composé de bactéries, champignons et parasites « amis » c’est-à-dire non commensales donc non pathogènes.


Celui dont je souhaite parler dans cet article est le microbiote intestinal, plus communément appelé « flore intestinale ». Il est localisé à l’intestin grêle et au colon, protégé par la structure qui compose la paroi intestinale. Cet écosystème est de plus en plus investigué de sorte que l’on comprend aujourd’hui le rôle qu’il joue en matière d’immunité et de neurologie. L’axe intestin-cerveau, reconnu à ce jour, opère comme une véritable autoroute par laquelle le système nerveux central et entérique communiquent.


Certaines souches bactériennes ont d’ores et déjà été identifiées dans l’évolution de certaines maladies neurodégénératives mais pas uniquement. Ce qui demeure le plus intéressant réside dans la relation bidirectionnelle qui implique le déséquilibre du microbiote dans un sens ou dans un autre comme déclencheur ou conséquence.


Le microbiote intestinal peut-être considéré comme un biomarqueur de l’état de santé général d’un individu. Il est le reflet d’un équilibre global dépendant de l’hygiène de vie. Il est donc de rigueur de soigner son alimentation, de réduire l’usage des médicaments au strict nécessaire et de prêter attention aux polluants de manière globale. Le repos fait partie intégrante de cette prise de conscience.

Il en va de notre potentiel de bien vivre et de bien vieillir


 
 
 

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